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Breizh Bretagne |
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Paimboeuf *Penbo |
pajenn bet digoret an 14.07.2025 | page ouverte le 14.07.2025 | ![]() |
* forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 16/07/2025 19:39:35 |
Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché
de Nantes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "Pays de Loire"; département de Loire Atlantique; arrondissement de Saint-Nazaire; chef-lieu de canton; sur la Loire. Code postal : 44560 Superficie : 200 ha. Population : 5000 'communiants' vers 1780; 4509 hab. en 1793; 4220 hab. en 1800; 3376 hab. en 1821; 4356 hab. en 1856; 2664 hab. en 1881; 2134 hab. en 1896; 3802 hab. en 1968; 2842 hab. en 1990; 3206 hab. en 2010; |
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Armoiries; blason / Ardamezioù. Skoed : * Froger & Pressensé (1996) : "d'azur au navire équipé d'or, soutenu d'une mer d'argent" Lettres patentes du 5 décembre 1811 (reçues le 18 juin 1812) "Sous l'Empire, le navire était de gueules voilé d'or et le blason portait le quartier des villes de troisième classe : un quartier senestre de gueules chargé d'un N d'argent surmonté d'une étoile rayonnante du même; ce quartier fut supprimé à la Restauration". * Editions Flohic (1999) : le navire était sous l'Empire de gueules voilé d'or. Le quartier des villes de troisième classe, qui était porté par les armoiries , est supprimé à la Restauration. * J.-C. Even : "en glazur e lestr greet en aour, war ur mor en arc'hant" |
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Paroisse / Parrez : sous le patronage de saint Louis. |
Histoire / Istor :
* Ogée (1779) : Paimbœuf; petite ville., sur la rive gauche de la Loire; à 8 lieues 1/2 l'O. de Nantes, son évêché et son ressort, et à 21 lieus l/2 de Rennes. On y compte 5000 communiants; il s'y tient un marché les mardis et vendredis. On y remarque une subdélégation, une brigade de maréchaussée, une poste aux lettres, un commissaire aux classes, un hôpital, deux interprètes des langues étrangères, un bureau des fermes, et six visiteurs pour les chargements et déchargements des navires. La seigneurie appartient à M. le marquis de Bruc, qui a haute, moyenne et basse justice. Il est probable et tous les historiens pensent que le château de Penochen, dont j'ai parlé dans l'Abrégé de l'Histoire de Bretagne, était situé dans l'endroit ou est aujourd'hui Paimbœuf (1). Penochen sont deux mots celtiques, pen et ochen, qui signifient tête de bœuf*. Derrière la ville est une métairie nommée le Bois-Gautier, où l'on voit des vestiges d'un ancien château, d'un colombier, d'une chaussée de pierre, etc. La tradition vulgaire veut que ce soit une maison de plaisance d'Hoël, comte de Nantes : c'est sans doute le château de Penochen. Il y a cent ans qu'on ne voyait à Paimbœuf que deux métairies et la chapelle de Notre-Dame, prieuré fonde en 1052, par Glevian, prince de Bécon, qui le donna à l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon : c'est le plus ancien monument du lieu. Paimbœuf a été érigé en paroisse que depuis un siècle; son église est dédiée à saint Louis. Cette ville est aujourd'hui fort remarquable par la quantité des navires marchands qui s'y arrêtent. Le commerce maritime de Nantes augmentant, et les grands navires ne pouvant monter chargés jusqu'au port de cette ville, il a fallu un endroit pour les armer et désarmer : la situation avantageuse de Paimbœuf l'a fait choisir pour cet effet, de sorte que c'est proprement le port de Nantes; on y voit des vaisseaux de toutes les nations alliées et commerçantes, et quelquefois même des frégates. Il est à croire que cette ville, déjà florissante, s'augmentera insensiblement, et deviendra considérable. Elle s'est prodigieusement accrue depuis quarante ans, et, sans les deux dernières guerres, elle serait bien plus florissante qu'elle ne l'est. Presque toutes les maisons sont occupées par des négociants, des capitaines de navires, des boutiquiers et des aubergistes. On compte dans le seul département de Paimbœuf environ six cents matelots. Les pilotes peuvent aller .../... ------------ ------------ .../... aussi loin qu'ils veulent dans la mer au devant des navires; ils sont payés suivant la longueur du chemin. Ils doivent conduire les bâtiments qui sortent jusqu'à l'endroit nomme les Charpentiers, et donner ensuite la route pour éviter les autres écueils. On sait que les pilotes sont des mariniers établis pour conduire les vaisseaux à l'entrée et à la sortie des ports, havre et rivières. Les navires ne montent ordinairement que jusqu'à Paimbœuf, ou ils sont en sûreté. On se sert de barges et gabarres (espèce de bateaux fort ordinaires dans la rivière de Nantes, du port depuis cinquante jusqu'à cent vingt tonneaux), pour charger ou décharger les marchandises qui sont portées à Nantes ou qui en sont exportées*. On a reconnu qu'il se débourse à Paimbœuf, par chaque année, environ un million, pour les radoubs et armements qui s'y font. Déclaration du roi du mois de février 1716, portant établissement d'un hôpital à Paimbœuf; établissement que la grande quantité de marins qui s'y trouvent rend très-utile. En 1748, cette maison obtint des lettres-patentes qui lui accordaient le privilège exclusif de vendre les châsses pour la sépulture des morts. Ce fut environ ce temps-là que Paimbœuf fut érigé en paroisse, à la demande des habitants, vers l'an 1750 [l762]*. L'hôpital se trouvait dans un état fâcheux; il avait peu de revenus, et était beaucoup endetté. Des citoyens, amis de l'humanité, réussirent à lui procurer des octrois de 6 deniers par pot de vin, dont il a toujours joui depuis. Cette maison est grande et proprement meublée; on y peut recevoir cinquante malades. La chambre des hommes est dans le bas, et celle des femmes dans le haut. Il y a à Paimbœuf un magasin on sont déposées les poudres du roi. * Marteville et Varin (1843) : PAIMBOEUF (sous
l'invocation de saint Louis); ville; commune formée de l'anc. par. de ce
nom; en 1790 chef-lieu de district; aujourd'hui cure de 2è classe, avec traitement de
1ere; chef-lieu de sous-préfecture; tribunal de Paimbœuf est une ville d'assez récente origine et établie à l'embouchure de la Loire, par 47° 17' 18” de latitude, et 4° 22' 20" de longitude ouest. Autrefois elle était pour Nantes ce que le Havre est encore pour Paris. C'était en effet à Paimbœuf que les navires d'un fort tonnage s'arrêtaient , soit pour y débarquer , soit pour y prendre leurs chargements, qui étaient remontés jusqu'à Nantes par des gabarres. Mais aujourd'hui les navires à vapeur remorquent jusqu'à cette dernière ville tous les bâtiments, et enlèvent à Paimbœuf une partie de son importance. On conçoit cependant. que son ancienne et. avantageuse situation ait subitement donne beaucoup l'importance au point sur lequel elle s'est produite. En effet, vers l'an 1630, Paimbœuf n'était encore qu'une île où se trouvaient à peine quelques maisons habitées par des pêcheurs. Ce fut à cette époque que des marins que leur commerce obligeait de descendre ou de remonter la Loire, reconnurent que le mouillage était excellent devant l'île de Paimbœuf; dès lors les bâtiments marchands s'y arrêtèrent, et ce lieu acquit en peu de temps quelque importance. Comme l'église paroissiale se trouvait à deux lieues de
distance , les habitants conçurent le projet d'élever dans leur île
une chapelle. Cette chapelle fut construite en1667 sur un terrain
concédé par une dame Hervé , veuve Desnoue, et dédiée à
Notre-Dame-de-Pitié. C'est le premier monument religieux qui ait existe
à Paimbœuf. Elle était située à l'extrémité est de l'île,
à l'endroit où se trouve En 1700, une nouvelle chapelle devint nécessaire à la population toujours croissante de Paimbœuf. Elle fut construite à l'extrémité ouest, et dédiée à saint Louis, roi de France. Elle était très régulière et formait une croix parfaite. --- Ce fut en 1743 que l'on construisit au bas de cette dernière chapelle , la tour quadrangulaire où sont placées les cloches. Cette tour doit avoir 80 pieds de Haut, depuis sa base jusqu'au sommet de la lanterne, et 14 pieds de large de dehors en dehors. La croix en fer qui la surmonte est longue de 5 pieds, sans y comprendre le coq. Ce furent un nomme Turrugue , d'Angers , qui en dressa le plan , et un nommé Nicolas Demangeat, de Nantes, qui le mit à exécution , moyennant la somme de 7,500 fr. Les deux chapelles que possédait alors Paimboeuf dépendaient des paroisses de Saint-Père-en-Retz et de Sainte-Opportune, et furent desservies par des vicaires résidents , jusqu'en 1761, époque à laquelle Monseigneur de la Musanchère, alors évêque de Nantes, érigea Paimbœuf en paroisse, par un décret date du 24 septembre; décret qui fut confirmé par des lettres-patentes de Louis XV, au mois de décembre de la même année 1761. Alors l'église du Bas-Paimboeuf , c'est-à-dire de la partie ouest , devint église paroissiale, et continua d'être sous l'invocation de saint Louis; l'autre chapelle fut supprimée, et les revenus en furent réunis à la nouvelle église. Toutefois , on continua aux habitants du Haut-Paimbœuf le privilège d'avoir, chaque dimanche, une messe basse à leur chapelle , d'y faire faire les baptêmes , mariages et sépultures. Les deux bas-cotés de l'église de Paimboeuf sont d'une date beaucoup plus récente que celle de la construction de la nef principale et de la tour : celui de droite en entrant , dédié à la Sainte-Vierge, fut bâti en 1762, et quatre ans plus tard, on éleva celui de gauche, dédié à sainte Anne. Tant que cette église ne fut que chapelle, elle était assez élevée pour la largeur; mais aujourd'hui qu'il y a trois nefs, le coup-d'œil demanderait beaucoup plus d'élévation. On remarque surtout dans l'église de Paimboeuf le maitre-autel , dont les marbres, tant par leur richesse que par leur variété, font l'admiration de tous ceux qui le visitent. Cet autel précieux fut transporté, en 1792, de la communauté de Buzai (paroisse de Rouans), qui venait d'être détruite. Le fond du sanctuaire , derrière l'autel, est orné d'une copie, fort réduite et fort endommagée , de la descente de croix de Rubens, de la statue de saint Louis, patron de l'église , et de celle de saint Clement , patron des matelots. On lit sur la frise cette légende, en lettres d'or : Pavete ad sanctuarium meum. Les bas-cotés sont terminés par deux autels. Celui de
droite, ou chapelle du Rosaire , est décoré, 1° d'un tableau qui représente la Vierge assise sur des nuages au dessus de
la rade de Paimboeuf, dont on aperçoit les quais , et 2° des statues de saint Joseph et de saint Maurice.
L'autel de gauche, ou chapelle Sainte-Anne , a un tableau qui représente
saint Joachim et sainte Anne instruisant la vierge Marie, L'hospice de Paimbœuf fut fondé par une déclaration du roi Louis XIV, le 20 décembre 1695. La petite chapelle qui joint la maison date probablement de la même; du moins on ne peut trouver aucun document qui place l'origine à une autre époque. Les bâtiments de l'hospice durent être peu de
chose d'abord, car on trouve dans les comptes-rendus de cet établissement que
d'assez grands travaux s'exécutèrent de --------- --------- .../...
* Editions Delattre(2004) : "Compris dans la poche de Saint-Nazaire, la ville est occupée jusqu'au 11 mai 1945" |
Patrimoine.
Archéologie / Glad. Arkeologiezh : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Étymologie / Gerdarzh :
* Dauzat & Rostaing (1963-1978) : Penbo, XIIè; bret. Pembro. bret. pen, tête, extrémité, et peut être vieux saxon both, abri, tombé plus tard dans l'attraction du bret. bro, pays. * Jean-Yves Le Moing (1990) : Penbo, XIIè; Pencebos, XIIè; Penboef, 1216. * Erwan Vallerie (1995) : Penbo, 1091; Pencebos, XIIè; Pincebochi, XIIè; Penbo, XIIè; Penboef, 1216; * Editions Flohic (1999) : "probablement une déformation du breton pen, fin, et du scandinave boos, désignant une exploitation agricole. Selon la légende, l'origine du nom pourrait être pen bo, tête de bœuf en breton. * Hervé Abalain (2000) : Penbo en 1091, de penn, tête, extrémité + budh, en vieux-norrois, abri. * Jean-Yves Le Moing (2007) : "Paimboeuf, noté Penbo au XIIè siècle, pourrait contenir un mot bo, bou (diphtongué) attesté en vieux breton avec le sens de "bétail, bœuf". |
Personnes connues | Tud brudet |
Armorial * Ardamezeg
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton de Paimboeuf | ![]() |
Kumunioù kanton *Penbo |
Corsept | ![]() |
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Kumunioù tro war dro *Penbo |
Corsept | ![]() la Loire * al Liger |
Saint-Viaud | Saint-Père-en-Retz |
Sources; Bibliographie / Eien. Levrlennadur
: * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. * Adolphe JOANNE : Géographie du département de la Loire-Inférieure.. Hachette. 1884. * Albert DAUZAT & Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Larousse, 1963; Guénégaud, 1978. * Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970 * Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990 * Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995 * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire-Atlantique. 1996 * Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique. 1999 * Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Christine Bonneton Éditeur. Mai 2007. * Daniel DELATTRE : La Loire-Atlantique; les 221 communes. Éditions Delattre. 2013 * AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014 |
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